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Ce sondage grand public, présenté tous les deux ans par l’institut Harris Interactive, l’agence Epiceum en partenariat avec l’AMF, Cap’Com et le groupe La Poste, offre un regard pertinent sur la perception qu’ont les Français de la communication de leur collectivité locale. Les résultats du Baromètre 2024 confortent la communication publique dans son rôle et son efficacité.

Ils permettent aussi, chiffres à l’appui, de recueillir des enseignements majeurs en faveur de la communication numérique. Nous l’avons décrypté et vous résumons en 4 points ce qui nous paraît le plus intéressant :

• Nouvelle ère du numérique, un univers saturé

Depuis que le Baromètre existe, la communication publique a connu trois périodes. L’ère de la prédominance incontestée des magazines des collectivités et de la TV dans le mix de l’info locale (2009 – 2013) puis l’émergence d’Internet et l’arrivée des réseaux sociaux sans remplacer les magazines mais au détriment des TV locales (2013 – 2020) et enfin, depuis 2020, une nouvelle ère où l’on constate chez les Français un usage simultané et majoritaire d’une dizaine de canaux différents incluant les magazines mais avec une très forte domination des canaux numériques.

Aussi, pour émerger dans un univers saturé, aller vers les citoyens est devenu une nécessité.

• Communication publique pour tous mais qui doit parler à chacun

Les chiffres indiquent de fortes disparités d’usage et de satisfaction en fonction de l’âge, de la catégorie socio-professionnelle ou du lieu d’habitation. Cela montre que pour toucher tout le monde, il faut savoir s’adresser à chacun selon des modalités adaptées et personnalisées. L’enseignement du Baromètre 2024 est qu’il faut davantage aller vers les Français pour leur délivrer l’information locale sous le format qui leur correspond le mieux car on ne va pas efficacement vers des publics différents avec les mêmes propositions.

C’est une condition nécessaire si l’on veut émerger ou continuer à exister dans un univers communicationnel de plus en plus occupé par de nombreuses de propositions.

• Application mobile : la plus forte progression de tous les canaux

Les principaux canaux officiels des collectivités utilisés par les Français pour s’informer sur la vie locale (hors TV, presse locale et canaux non officiels) sont :

– Le magazine papier (75%) mais une tendance en baisse

– Le site Internet (70%) mais plus la commune est petite, moins il est consulté

– Les réseaux sociaux (58%) avec Facebook qui est de loin le réseau social le plus utilisé

– L’application mobile (48%) qui bénéficie d’une croissance spectaculaire, y compris chez les +65 ans (43%) et dans les communes de moins de 2 000 habitants (43% aussi) et enregistre la plus forte progression de tous les canaux (+39 points depuis 2013).

À noter que les panneaux d’information numérique sont englobés dans le canal affichage, ce qui ne permet pas d’isoler les chiffres de ce média pourtant efficace.

• La prime accordée aux supports officiels

Les Français apprécient l’information émise par les collectivités locales. À l’ère de la surabondance d’informations et d’outils, dont la fiabilité est souvent douteuse, la communication locale, en tant que service public, est appréciée pour sa capacité à tisser des liens étroits avec la population locale, ainsi que pour sa légitimité, sa crédibilité et son utilité avérées. Dans ce paysage informationnel complexe, elle s’impose comme une source fiable et pertinente pour les citoyens. L’impact de l’info locale émise par les canaux officiels des collectivités locales est perçu positivement par les Français qui jugent à 76% qu’elle est fiable, qu’elle diffuse une image positive du territoire (72%) et permet un meilleur usage des services publics (69%), une transformation de certaines habitudes (68%) ainsi que l’animation de la démocratie locale (67%).

Cette 8^ème édition du Baromètre de la communication locale est sous-titrée « les communicants au défi du premier kilomètre vers les citoyens ». Ce premier kilomètre est essentiel car pour émerger dans un univers saturé, il faut aller vers les Français pour les toucher efficacement avec un mix-média toujours plus riche, mais en parlant à chacun avec le format qui correspond le mieux. Le caractère officiel de l’information délivrée apparaît plus que jamais comme un gage de confiance et d’utilité pour les citoyens.

Pourquoi les solutions numériques de Lumiplan répondent aux enjeux de ce nouveau contexte ?

Grâce à une offre globale de médias de diffusion et de consultation complémentaires, nous vous accompagnons et vous recommandons les outils les plus adaptés :

– Les médias de diffusion permettent d’aller vers les citoyens afin d’émerger dans un univers saturé. Les panneaux d’information numériques sur la voie publique sont visibles de tous. Les messages vont aux habitants et non l’inverse, et ça change tout ! Des écrans intérieurs permettent de toucher des cibles particulières à moindre coût, en fonction des bâtiments publics équipés (médiathèque, piscine, antenne France Service…) avec des messages adaptés au type de public concerné afin de parler à chacun. Un bon exemple à découvrir ici.

– Les applications mobiles Lumiplan s’adaptent aux enjeux et à la taille des territoires. Le succès de ce média de consultation réside dans sa capacité à répondre aux attentes de tous les habitants tout en s’adaptant à chacun grâce à sa capacité à être personnalisé par les utilisateurs. Chacun peut en effet sélectionner les rubriques d’info et de e-services qui lui correspondent et s’abonner aux notifications de son choix. Une application mobile, c’est aussi un média de diffusion qui permet d’aller vers les citoyens grâce aux notifications. Un bon exemple à découvrir ici.

– Les bornes interactives permettent elles-aussi d’aller à la rencontre des citoyens en rendant visible l’invisible dans les bâtiments qui accueillent du public. C’est un bon moyen de rapprocher les habitants du numérique, notamment dans les QPV (Quartiers Prioritaires de la politique de la Ville), les espaces péri-urbains et ruraux, car ce sont des smartphones géants en accès libre dont l’usage est intuitif et à la portée de tous. En plus de valoriser la dématérialisation de l’affiche légal, les bornes tactiles favorisent l’inclusion numérique. Découvrez notre webinaire.

Les différents médias de notre offre sont complémentaires et pilotés par notre plateforme LumiPlay. Ils sont considérés à juste titre par les habitants comme des supports officiels. Votre communication numérique sera à la fois efficace et perçue positivement.

Vous souhaitez en savoir plus sur nos solutions numériques ? Contactez nos experts  !

Retour sur la participation de Lumiplan à la conférence « Fracture numérique : reconnectons les Français ! » lors des Assises Nationales des Collectivités Numériques 2024.

La fracture numérique, une combinaison de facteurs

15% de la population française (soit environ 8 millions de personnes) est en situation d’illectronisme, c’est-à-dire, selon les critères de l’Insee, ne possède pas les compétences numériques de base ou n’a pas utilisé Internet dans les trois derniers mois. Alors que les services publics se dématérialisent, une partie de la population se trouve donc privée de ces services.
Mais la fracture numérique ne peut se mesurer à la seule composante de la compétence numérique. Bien que le premier facteur d’illectronisme soit l’âge (62% chez les 75 ans ou plus), la fracture numérique est aussi sociale. 9 % des ouvriers sont touchés contre 1,2 % des cadres. C’est bien une combinaison de facteurs qui entre en jeu.

Le rôle clé des communes dans l’inclusion numérique

Aux Assises Nationales des Collectivités Numériques, Arnaud Chevailler, directeur marketing de Lumiplan, a insisté pour que « les stratégies d’inclusion numérique des territoires ciblent l’ensemble des citoyens que la communication publique n’arrive pas à toucher ».

Les communes ont un rôle clé à jouer puisque les Français continuent de faire confiance à leur maire. Personnalité politique préférée des Français, le maire dispose en effet de la confiance de 60% d’entre eux, selon la dernière édition du baromètre de la confiance politique, élaborée par le Cevipof. Et d’après le baromètre de la communication locale 2024 réalisé par l’institut Harris Interactive, 3 citoyens sur 4 considèrent l’information émise par leur collectivité comme étant fiable et pour environ 7 personnes sur 10, elle permet un meilleur usage des services publics.

Pour Arnaud Chevailler, « les municipalités bénéficient d’un atout majeur : la confiance de leurs administrés. Cette précieuse ressource est donc à mettre au service des politiques d’inclusion numérique, un enjeu crucial pour renforcer le tissu social et promouvoir le vivre-ensemble. »

La borne interactive, une passerelle entre les mondes physique et numérique

Dans un contexte où la fracture numérique menace la cohésion sociale, les édiles locaux sont donc appelés à capitaliser sur ce capital confiance pour déployer des initiatives en faveur de l’inclusion numérique, mais sans pour autant disposer de moyens financiers importants.

« Rendre visible l’invisible est un bon moyen de rapprocher les habitants du numérique, notamment dans les QPV (Quartiers Prioritaires de la politique de la Ville), les espaces péri-urbains et ruraux, » estime Arnaud Chevailler. Et d’observer « un fort engouement chez les décideurs publics pour nos bornes interactives qui sont à la fois économiques et valorisantes. Ce sont des smartphones géants en accès libre installés dans l’espace public, avec un usage intuitif à la portée de tous ».

Le numérique est de plus en plus au cœur des politiques publiques pour consolider son rôle de pilier des solidarités territoriales et générationnelles et transforme non seulement le fonctionnement des collectivités locales, mais aussi la perception qu’en ont les citoyens. Plusieurs sondages révèlent en effet un lien direct entre l’adoption des technologies numériques et l’augmentation de la satisfaction des habitants vis-à-vis des services publics. Un argument supplémentaire en faveur de la borne interactive ?

Découvrir nos bornes interactives